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  • Lisa Chermette

Comment préserver la biodiversité ?

Préserver la biodiversité est un objectif essentiel pour l’avenir de nos sociétés. En effet, le réchauffement climatique fait partie des enjeux cruciaux de notre décennie mais il n’est pas le seul. Il est accompagné par une perte massive de biodiversité qui aura aussi de graves conséquences. Mais qu'est ce donc que la biodiversité ? Ce terme englobe la diversité des espèces vivantes qui peuplent un écosystème (animaux, végétaux, micro-organismes). On dit d’un écosystème qu’il a une biodiversité riche lorsqu’il compte en son sein nombreuses de ces espèces vivantes.


Dans cet article nous vous proposons de découvrir pourquoi la biodiversité est importante pour notre survie (oui, pour nous les humains) mais surtout comment vous pouvez participer à sa protection par le biais d’idées regroupant des projets et des actions menant à la participation de chacun. Du Vietnam à Roncherolles-Sur-Le-Viviers, la biodiversité reprend ses droits.


Un état d’esprit tourné vers l’environnement

Pour conserver notre biodiversité, les actions s’exercent à toutes les échelles (une commune, une agglomération, un pays, jusqu’au monde entier). Le but est de restaurer et maintenir un équilibre entre la nature et la vie développée de l’Homme. Pour ce faire, il faut notifier que la préservation de l’environnement n’est qu’avant tout une question de volonté, et que chacun doit se questionner sur sa manière de vivre, et remettre en question l’organisation des villes afin de les transformer en un espace symbiose.


D’un côté, l’intervention peut se faire à l’échelle d’un pays, comme le Vietnam, qui souligne l'importance des rivières pour la biodiversité. Les rivières sont essentielles pour restaurer et maintenir la biodiversité mondiale. Les écosystèmes d'eau douce sont les plus dégradés au monde et une action mondiale est nécessaire pour inverser cette tendance. Pour résoudre ce problème, les pays doivent agir de toute urgence et de manière décisive, en développant et mettant en œuvre des politiques, plans et initiatives pour prévenir la dégradation des écosystèmes. La Loi sur la protection de l'environnement, approuvée par l'Assemblée nationale en 2020, et le décret N°08, promulgué le 10 janvier 2022, comprennent des articles spécifiques pour contribuer à la maîtrise des pollutions et mieux préserver la biodiversité. Le Premier ministre définit clairement les priorités du Vietnam en matière de conservation de la nature et de la biodiversité : augmenter la superficie des écosystèmes naturels protégés ; restaurer et assurer l'intégrité et la connectivité de l'écosystème (une bonne stratégie pour maintenir les écosystèmes fonctionnels et, par conséquent, pour conserver la biodiversité et faciliter le mouvement et l'adaptation des populations face à l'imminente crise climatique) ; utiliser de manière durable les ressources naturelles au service du développement d'une économie verte; s'adapter de manière proactive au changement climatique. Plusieurs intervenants comme le Centre national de planification et d'investigation des ressources en eau a été chargé d’élaborer la Planification générale des bassins. Un accord sur l’utilisation de l’eau le long de la frontière est discuté afin de promouvoir la coopération avec le Cambodge et le Laos.


En France, on se tourne vers l'implantation d’écoquartiers, des projets d'aménagements qui intègrent les enjeux et principes de la ville et des territoires durables. Les bâtiments construits dans un écoquartier participent à la transition énergétique grâce à des économies d'eau, des économies d'énergie, une gestion intelligente des déchets et un équilibre entre logements, entreprises et services. C’est le cas de la petite commune de Roncherolles-Sur-Le-Vivier, qui fait office de référence pour les professionnels et élus qui viennent régulièrement la visiter pour s’en inspirer. Les élus, les habitants ainsi que les étudiants mettent à l’étude plusieurs projets d'interventions dans l’écoquartier : la végétalisation des cours d’école, la création d’un terrain de maraîchage de 4 hectares pour faire venir un jeune maraîcher, une piste cyclable ou encore une aire de covoiturage dotée de bornes électriques. La naissance de ce quartier a permis de restructurer le centre bourg, d’attirer de nouveaux habitants et de créer des offres d’emplois.


Les solutions pour conserver une biodiversité intacte sont donc nombreuses, mais cela dépend aussi de la volonté mise à disposition par les acteurs dans le monde entier. La commission vietnamienne veut par la suite promouvoir la coopération internationale pour favoriser l'amendement de la loi sur les ressources en eau, les politiques, programmes et projets visant à assurer la sécurité des ressources en eau nationales, afin d'améliorer la gestion de l'État des ressources en eau. Concernant les écoquartiers, plusieurs vont naître à l’avenir et ainsi repenser l’agencement des villes et permettre une harmonie entre espèces et constructions.


Sources :

  • Votre seul journal en langue française du Vietnam. Éditeur : Agence Vietnamienne d'Information, LE COURRIER du VIETNAM : Journée internationale d'action pour les rivières, Le Vietnam cherche à protéger les ressources en eau 14/03/2022 13:37

  • Lundi 14 mars 2022 / PARIS-NORMANDIE ROUEN MÉTROPOLE 13 RONCHEROLLES-SUR-LE-VIVIER Un label et de nombreux projets pour l’environnement





nom du projet : MOTE, Matières Organiques Très Expressives

designer : Aliénor Morvan, jeune designer française formée à L’ENSAD de Nancy

date : 2015

éditeur : fabricant de mobilier urbain Sineu Graff

des explications détaillées quant à son fonctionnement : http://mote.fr/index.php/etude-dusage/ (lien renvoyant à l’étude d’usage de l’objet).


Le projet MOTE est en lien direct avec la protection de la biodiversité car comme expliqué dans la première partie de l’article, le but est de savoir comment chacun peut participer à sa protection par le biais d’idées regroupant des projets et des actions menant à la participation. Le projet M.O.T.E. Il vise à démocratiser le compostage partagé en milieu urbain. Il instaure aussi un programme d’accompagnement humain : les ateliers de sensibilisation et les objets de médiation afin de montrer que la participation de chacun peut mener à la protection de la biodiversité à petite échelle. Donc, MOTE repose sur la réappropriation du traitement des résidus organiques par les usagers eux-mêmes


Comment le projet Mote vient-il répondre au problème sur la préservation de la biodiversité ?

Et bien tout simplement car l’objet sert à limiter collectivement nos déchets et donc à réduire l’impact sur l’environnement. De plus, il introduit l’idée de la participation collective de chacun. Mote à pour but de la ré-appropriation du traitement de déchets organiques à l’échelle hyper locale pour générer du lien social, initier une re-végétalisation de la ville et proposer une agriculture urbaine vivrière de complément. C’est un projet de design très intéressant car il n'intervient pas seulement sur la réflexion de l’objet en lui-même, mais sur tout le moyen de communication et de publicité afin de mettre en lumière cette méthode et inciter chaque personne à participer. Si chacun met la main à la pâte et y met du sien, alors cette action à l'échelle locale est déjà un bon début sur la préservation de la biodiversité.

L’îlot regroupe plusieurs bacs dont la hauteur varie selon leurs fonctions. Celles-ci sont également indiquées par des couvercles qui se déclinent dans un dégradé de couleurs (lavande, oignon rouge, betterave et aubergine). Les parois en acier galvanisé sont perforées en dégradé pour laisser le compost respirer tout en signifiant la décomposition à l’œuvre. Les bacs sont dotés de grilles de fond pour éviter que des rongeurs n’y trouvent le gîte et le couvert. Les poignées offrent la possibilité d’un verrouillage par cadenas à code. L’îlot est fabriqué en Alsace avec du mélèze sourcé localement. Il incarne le cycle du végétal, de sa croissance à sa décomposition.


COMPOSITION DE L’îlot :

• 1 bac d’Apport : les usagers y déposent leurs matières organiques.

• 1 bac du Structurant : stockage de matières brunes (feuilles mortes, broyât etc.) essentielles à l’équilibre azote /carbone, 1/3 de seau à chaque apport.

• 1 bac de Maturation : lorsque le bac d’apport est plein, le compost est transvasé dans un bac plus grand pour se transformer en engrais au bout d’un an.

• 4 bac de Plantation : ils rappellent le but du compostage. L’îlot incarne alors le cycle entier du végétal, de sa décomposition à sa croissance et ainsi de suite.

• 4 Caillebotis : ils assurent un accès sec jusqu’à l’îlot.

http://mote.fr/

http://mote.fr/index.php/le-projet/



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